Elles sont légions les femmes qui ont marqué l’histoire de ce monde, en exemple de Marie la mère de Jésus, cette valeureuse dame a suivi son fils jusqu'à la croix du calvaire. Mais il y a d’autres, et on en compte beaucoup, citons Néfertiti, Marie Curie, Jeanne d’Arc, lady Daina, Claire Heureuse, George Sand, Simone de Beauvoir, Selena, Sr Teresa etc… Leurs sphères d’activité sont très différentes les une des autres, mais un fait est certain, ce sont des célébrités féminines qui ont marqué leur passage sur cette terre. Aujourd’hui à cette interminable liste, un nom vient de s’ajouter, ce n’est pas la première femme présidente des USA, ni la première femme Pape du catholicisme, mais une femme qui a vécu une modeste vie, une philanthrope qui a parcouru le monde pour contribuer au bonheur et à l’édification de l’HOMME.
Monique MELOCHE, (1932-2011) connue sous le nom de Sœur Monique
Elle a vu le jour le 17 novembre 1932 à Montréal (Canada).Il ne fait pas de doute qu’elle a vécu toute son enfance au même moment de la meurtrière seconde guerre mondiale (1938-1945). A l’âge de 19 ans soit 1951 elle retrouve la Congrégation Sainte Croix. Et neuf ans plutard (1960), elle a foule le sol d’Ayiti, en se rendant au Cap Haïtien au Collège Regina Assumpta.
Chronologiquement, si on veut parler de Sr Monique, on devait détailler mois par mois, semaines, par semaines et jours par jours les œuvres caritatives et humanitaires de cette sœur religieuse. Mais grosso modo sachons que :
1970-1972 elle a travaillée à l'école normale de Milot (avec Crudem)
En 1972 elle fondait la première petite école à Thibaud, 1ère Section communale de Milot. Elle a beaucoup travaillé pour le développement rural de Thibaud.
(Captage de source, construction de cimetière, de dispensaire, surtout la construction de la route. elle a travaillé comme main d’œuvre avec les paysans sur la route)
Mais malheureusement, en 1988 elle devait regagner ses pénates pour cause de maladie. A peine convalescente l’année suivante , elle se rendait en Afrique Central pour séjourner au Rwada pendant environ cinq longues années , au moment même ou ce pays était ravage par la guerre civile opposant les Tutsi et les Hutu ( environ 800 000 morts). Apres ces années au Rwanda elle rentrait au Canada , comme pour refaire ses batteries, puisqu’en 1995 elle se trouvait une seconde fois sur la terre de Dessalines, mais pas pour se rendre au Cap-Haïtien, cette fois elle se trouvait loin des vacarmes assourdissants, et du tohu bohu des villes, elle s’éclipsait des crimes crapuleux du Rwanda, et encore fuir a des centaines de kilomètres les hivers polaires à climat d’igloo du Canada. Elle se refugie chez nous, à Pilate, sous un doux climat, ou elle peut jouir du concerto des oiseaux les plus recherchés de la faune haïtienne, là ou sous sa fenêtre, l’impétuosité d’une rivière qui n’a rien à envier à la Seine à Paris berçait ses sommeils, là ou un environnement vert existe encore malgré le phénomène de la déforestation. Et dans ce petit paradis terrestre elle a passé les derrières paisibles années de sa vie à la direction de l’Ecole Immaculée de Conception.
Épuisée par la maladie et par la vieillesse sœur Monique a fait son dernier voyage vers l’alma mater, au pays qui l’a vu naitre, ou elle a rendu l’âme le jeudi 7 Avril 2011.
La ville de Pilate salue ton départ et te rend les Hommages mérités, car tu as opté pour l’éducation et l’instruction de ses enfants. Que le Seigneur t’accorde une place dans son royaume.
SIT TIBI TERRA LEVIS
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